Les Conseils Municipaux sur Istres ne sont plus programmés à date ni heure fixes depuis plusieurs mois. Ce furent entre autres un vendredi à 9 heures (le 20/02/15), un mardi à 9 heures (le 31/03/15), un jeudi à 14 heures ( le 26/02/15), sans parler du temps les séparant: le 11/12/14 arriva après 3 mois 'vides' (attendu depuis le 25/09/14) et suivi quinze jours après ( le 19/12/14) par un complémentaire. Déroutant évidemment pour l'opposition, ceux qui doivent déplacer leurs RV, et tout particulièrement pour les enseignants qui, eux, ne le peuvent sans perturber les étudiants. Pourquoi en arriver là quand on veut améliorer le système éducatif? et qu'on prône respect, transparence et communication!

Voilà mon motif de cette dénonciation. Il n'est ici nul besoin de conter que cela se déroule en Nistralie.

Je tiens à apporter quelques éléments, savoureux s'ils n'étaient pervers. Les médias ne les ont pas relevés car ces faits étaient extérieurs à l'ordre du jour.

Le plus marquant est le commentaire du Maire, en réponse à une question de l'opposition : " J'ai du mal à vous expliquer". Pourtant, qui d'autre que lui pourrait apporter un éclaircissement ? il connaît le sujet!

C'est donc Nicolas BOILEAU qui illustrera l'équivoque:

"Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément. " (Art Poétique, 1674).

Une autre anecdote: "si j'ai honte, je change de trottoir" a-t-il encore été dit. Certes, affichons la dignité.

Pourtant, je fus l'objet moi-même d'un regard plus que détourné. C'était la semaine d'avant les élections municipales de mars 14, je 'boîtais' ( distribuais dans les boîtes à lettres, lol) avec une jeune colistière, Elodie, descendant le Cours, en fin de journée. Nous allions vers le VIeil Istres. Si peu de gens dehors à cette heure, et pourtant, fait rarissime, ce Monsieur remontait, lui, seul, le Cours Jean Jaurès. Nous devions nous croiser inévitablement. Idée géniale, il prend son téléphone, passe à deux mètres de nous sans nous voir. Comment se peut-il dans une rue déserte, et d'ordinaire vivante?

Eh bien, oui, c'est moi qui ai, poliment, annoncé: "Monsieur Bernardini, bonjour!" ( à cette période-là, on ne dit pas "Monsieur le Maire"). Donc échanges de politesse a minima. La moindre des choses.

Vrai, il faut admettre qu'on ne peut changer de trottoir sur le Cours!

Pourquoi donc suis-je en train de ressortir ces faits? Simplement, et douloureusement parce que les élus de l'opposition ne peuvent se faire entendre pour défendre les Istréens qui les ont portés à ces postes. Le respect n'est aucunement réciproque. Et toutes les difficultés sont mises en oeuvre dans ce sens. Démocratie bafouée. Mais l'éthique nous donne la force de poursuivre.