Intersection

Publié le 7 Février 2014

On ne réalise pas souvent qu'il y a eu évolution, et que tel parti lui-même a dû se moduler. Pensons par exemple aux vieux monuments que sont le socialisme ou le gaullisme. Ils ont eu leurs heures de gloire, ils ont fait avancer la société, l'ont déliée de ses chaînes et de ses fers. Mais dans le mouvement d'évolution, avec l'accélération qu'on lui reconnaît, il faut prendre peut-être un peu de distance, et ne pas s'accrocher au présent et aux faits. Une réflexion, un certain lâcher-prise ne seraient-il pas de mise?

Rappelons que le socialisme par exemple, en 1831, se teintait de connotation religieuse, puis a subi une tendance léniniste, puis a permis de mettre en place en 1936 les congés payés ; et en 1999 avec L. Jospin, le socialisme moderne devenait la social-démocratie.

Quant au gaullisme, commençant avec la Résistance et les FFL et FFI, il affiche ensuite un objectif humaniste : souder la nation dans le but d'atteindre les objectifs fixés (indépendance, unité pour un projet). Voilà bien l'idée majeure à laquelle il serait bon de se référer : occulter au maximum le clivage droite-gauche.

Aucune idéologie n'étant parfaitement adaptée à la totalité des citoyens, il serait judicieux d'écouter différentes voix, de différents horizons. Essayer de réaliser l'unité, par l'intersection de ces ensembles politiques.

Il faudra, condition nécessaire, vérifier l'intégrité des personnes qui auront la charge de gérer. Et accessoirement celle des personnes gravitant et travaillant autour. Que notre confiance leur soit donnée alors, pour notre sérénité.

Rédigé par Annie Clerc

Publié dans #les personnes

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