"Bon bout d'an!"

Publié le 27 Décembre 2013

Voici une expression bien de chez nous.

Pour cette fin d'année, il faut se hâter, si ce n'est pas encore fait, de courir à la mairie pour se faire inscrire sur les listes électorales.

Certains vont argumenter que les politiciens sont tous des 'ripoux', et que nos votes ne vont rien changer. Non, point du tout!

Tout d'abord, ne généralisons pas : les comportements des uns ne nous autorisent pas à jeter la pierre à tous. Certes, où que l'on se tourne, on n'a que des hommes, et l'on ne peut demander la perfection! Ajoutons aussi que le pouvoir peut dénaturer et avilir une personne si elle n'y veille, ni se remet en question. Je me permets d'attirer là votre attention, afin que vous en tiriez vos conséquences.

D'autre part, sur le plan historique, souvenez-vous combien nos aïeux ont donné pour leurs libertés. En vertu de quoi votre devoir est de poursuivre. Jugez-vous plus démocratique et économiquement judicieux de manifester ultérieurement pour vous faire entendre? Certes nous avons cette liberté en France, mais elle a pour revers de pénaliser les autres, hélas.

Imaginons, en outre, comme ce fut le cas dans les dernières décennies, que nous ayons une fois de plus en 2014 à retourner aux urnes, et ce pour motif actuellement insoupçonnable. Que ne regretteriez-vous pas, alors, de ne pouvoir vous exprimer!

Un conseil : quel que soit votre penchant politique, participez à votre inscription sur les listes. Et dans trois mois, vous serez réellement libre. Libre de choix et d'action.

Pour mémoire, vous devrez fournir les documents suivants :

Formulaire cerfa n°12669*01 de demande d'inscription (pour une démarche sur place ou par courrier),

Une pièce d'identité récente (valide ou périmée depuis moins d'1 an) prouvant votre nationalité française : passeport ou carte nationale d'identité,
Un justificatif de domicile.

Si facile! Mais ne dépassez pas la date limite, et pensez aux horaires de fin d'année!

En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d'en faire autant.

Nelson MANDELA